Cybercensure, un frein à la liberté d’expression sur le Web

La cybercensure est la restriction d’information sur internet, une pratique principalement utilisé par les gouvernements.

 

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Certains gouvernements font régulièrement parler d’eux à ce sujet, mais les états font tous pour cacher ce type de pratique. En effet, d’après la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’accès à l’information est un droit indéniable, et par conséquent les États ne devraient pas avoir la possibilité de réguler Internet au sein de leur frontière. Mais cette cybercensure gouvernementale concerne quels pays exactement ? Et quelle en sont les objectifs?

 

La cybercensure en France

En fait, une grande majorité des pays régule le web, plus ou moins modérément. Cela dépend de la politique mise en place à le sujet. À première vue, la France (qui est un pays démocratique) ne semble pas subir ce type de censure. Mais forcement d’un point de vue interne, on ne se rend pas compte du niveau d’accessibilité. Néanmoins, il semble que de nombreux contenus soient indisponibles. Notamment les sites liés au nazisme ou à l’holocauste bloqués en France et en Allemagne. De la même façon les contenus pédopornographies sont bloqués dans la plupart des pays dans le monde. La censure en France semble donc intervenir pour des raisons de bienséance.

Néanmoins, la France est listée par l’organisme Reporters Sans Frontières, parmi les 14 pays sous surveillances, aux côtés des Emirats Arabes Unis, du Kazakhstan, de la Russie, de la Tunisie. Reporters Sans Frontière reproche à la France son attachement à la protection des droits d’auteur. Ils disent à ce sujet: « La France ne doit pas sacrifier la liberté d’expression en ligne et la neutralité du Net à la tentation sécuritaire ou à la protection du droit d’auteur ». Mais la censure faite en France reste minimale, comparé à d’autres pays, comme notamment en Chine.

 

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La cybercensure en Chine

La censure d’Internet en Chine est parmi les plus restrictives au monde. Ils ont développé l’un des systèmes de censure des plus perfectionnés au monde: la Grande muraille électronique. Le gouvernement bloque l’accès à de nombreux sites et notamment des réseaux sociaux. En plus de cette restriction les particuliers et les entreprises ont l’obligation de louer leur bande passante à l’État chinois. Ainsi il surveille et vérifie toutes les informations internes au pays. Le président chinois s’est justifié sur cette cybercensure extrême, il dit: «À l’image du monde réel, la liberté et l’ordre sont tous deux nécessaires dans le cyberespace: la liberté est la finalité de l’ordre et l’ordre est la garantie de la liberté». Il justifie donc cela comme une nécessité pour jouir d’une certaine liberté. La Chine n’est pas le seul pays à exercer ce type de restriction. Reporters Sans Frontières à lister 12 États comme Ennemis d’internet.

 

En conclusion, le sujet est complexe, doit-on inciter les gouvernements à rester neutre et faciliter un libre accès au Web, ou au contraire est-il dans notre intérêt de restreindre l’accès à l’information pour protéger nos données personnelles et lutter contre des cyberattarck ou encore contre le terrorisme? À mon avis, je pense que de façon modéré la censure est indispensable, tant qu’elle n’est pas impulsée par une influence politique, idéologie et ou même commerciale. L’objectif doit rester la protection de la population, néanmoins certains jouent sur cette limite et évoque cette sureté de l’État pour justifier une extrême cybercensure.

L’influence du numérique sur l’art

generatif

L’art, ses influences

L’art évolue continuellement. Il change en fonction de son auteur, mais aussi de son époque, des mouvements de pensées et des évolutions scientifiques et technologiques.

L’invention du microscope et du télescope, par exemple, ont beaucoup influencés l’homme. Il se rend alors compte de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, ce qui tourne en dérision son existence et le renvoi à une sorte d’insignifiance. Les artistes s’emparent de ces ressentis et les expriment au travers de leurs créations. C’est ainsi que nous obtenons des tableaux de vanités et de mises en abîmes comme «Les Ménines» de Velasquez ou encore «Vanité» de Philippe de Champaigne. L’arrivée des ordinateurs et du numérique a aussi révolutionné le monde de l’art.

L’art digital, génératif

L’invention de l’ordinateur:

L’ordinateur a révolutionné les moyens d’information et de communication. De plus, Il a énormément influencé notre vie quotidienne et notre société. De ce fait les artistes n’ont pas attendu pour s’approprier ce nouvel outil prometteur. Ainsi, l’ordinateur permet de nous plonger dans une illusion du réel, en modifiant la réalité.

Les machines artistes :

Georg Nees a réalisé ses premières créations à l’aide de la machine Zuse Graphomat Z64, une machine de dessins automatisés de haute précision. Par ailleurs, A. Michael Noll est l’un des pionniers de la représentation graphique en 3 dimensions. Enfin, la hongroise Vera Molnár a mis en œuvre les prémices de l’art optique et cinétique. Ces artistes sont les précurseurs de l’art numérique auparavant appelé art informatique. Leurs démarches, intègrent mathématiques et sciences exactes aux procédés artistiques. Elles peuvent être considérées comme étant à l’origine d’un renversement de la création artistique vers l’informatique et l’automatisation. Le processus consiste à créer des oeuvres originales et inédites en utilisant la programmation et l’automatisation via l’informatique.  Les règles sont le centre de la création, mais c’est l’humain qui rédige ces règles, tant mises en avant par l’art génératif.

Quelques artistes :

L’artiste Jared Tarbell, qui est très connu, dit de l’un de ses travaux : « Les lignes, tels des cristaux, se développent par un substrat de calcul. Une simple règle de croissance perpendiculaire crée des structures complexes qui ressemblent à des villes. » Il utilise des programmes et leurs algorithmes mathématiques pour générer des oeuvres d’art. Une fois le programme lancé, il conçoit une oeuvre d’art en mouvement. Celui-ci ne donne jamais le même résultat. Vous pouvez découvrir ce travail ainsi que biens d’autres dans sa galerie ici : http://www.complexification.net/gallery/machines/substrate/index.php

Golan Levin est concepteur et réalisateur d’oeuvres originales. Il parle de l’un de ses travaux : «Les images produites par l’auto-adhérence sont développées à partir d’un processus de rétroaction dans lequel des milliers de petits éléments sont mutuellement attirés par leurs voisins les plus proches.» : http://www.flong.com/projects/self-adherence/

Le chercheur Thomas Kräftner a fait de l’art génératif son sujet de thèse. Il a développé le logiciel Coded beauty qui génère des images originales et colorées : http://codedbeauty.kraftner.com/?lang=en#Demo

Les artistes du digital ne s’arrêtent pas là et mettent parfois leurs compétences au service de différent domaines tels que la danse. En 2014,  Mourad Merzouki, Adrien Mondot et Claire Bardainne créent PIXEL.  Un spectacle de danse poétique où les danseurs se mêlent au virtuel. Découvrez ce superbe spectacle : https://www.youtube.com/watch?v=z_Hu57QTqqE

Droit d’auteur, argent, mensonges nous vous dirons tout.


Commençons tout d’abord par parler du “Content ID” de Google concernant le droit d’auteur. C’est un outil aide les titulaires de droits d’auteur à identifier et à gérer leur contenu sur YouTube. Les vidéos publiés sur YouTube sont comparées à une base de données de fichiers fournis par les propriétaires de contenu.

Oui le droit d’auteur mais non

Cela semble être une bonne initiative, mais ce Content ID peut aussi être défini comme cela : “Ce système aboutit en place d’une police privée du droit d’auteur, s’exerçant en dehors du contrôle de la justice et dérivant graduellement vers un système de censure aveugle.”

C’est tout de suite moins sympa.

Certes ce système permet à des robots de détecter plus facilement du contenu dupliqué et reuploadé sur le web. Prenons l’exemple des films entiers sur YouTube. Warner n’aura pas à embaucher des personnes devant chercher à longueur de journée les Harry Potter pour signaler les utilisateurs monétisant la vidéo. Ils pourront décider de s’en approprier les revenus ou de supprimer le contenu.

Mais d’un autre côté un robots ne fait pas dans la dentelle. Cela pose un tout autre problème pour les parodies originales découlant du droit à la caricature. Article L122-5 du Code de la Propriété intellectuelle. Pour lui la parodie ça n’existe pas. On ne peut pas utiliser 5 secondes du film Avengers dans une vidéo originale de 40 minutes pour illustrer ses propos. Cela donne le droit à Disney de s’en approprier tous les droits de publication et de monétisation.

Un système juridique aux petits oignons

Il est possible de contester la décision du Content ID et de gérer ce litige en ligne. Sous la forme d’un procès nous trouverons d’un côté le créateur de la vidéo, de l’autre Disney et l’affaire sera jugée par DISNEY… Du point de vue objectivité nous repasserons.

Créateurs de contenu hors la loi

Selon cette logique tout personne créant du contenu justifiant un caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information de l’oeuvre peut se faire sanctionner pour viole de la propriété intellectuelle, théoriquement 3 ans d’emprisonnement et 300.000€ d’amende.
Evidemment nous n’en sommes pas encore arrivé à ce genre de situation car nous sommes protégé par la culture du web. Utiliser des œuvres pour les analyser ou les transformer fait parti de l’ADN d’internet. Mais pour combien de temps…

Que sont les UI et UX design et à quoi servent-ils ?

Pour commencer, UI signifie « User Interface », tandis que UX design figure « User eXperience ». Ce sont différents éléments de la conception web pensés en fonction des besoins et attentes de l’utilisateur lors de sa navigation.

Maquette de site web prenant en compte le UX design

Distinction UI/UX

Le design d’interface (UI) est un élément constituant l’expérience utilisateur. En effet, il fait partie de la stratégie globale du UX, en amont d’une conception web. Le UI est une couche superficielle du UX design, cependant cela ne le rend pas moins indispensable à celui-ci.
Le UI constitue l’organisation des éléments graphiques et textuels d’un site web, pour qu’il soit clair et attrayant. Il se fonde sur des normes esthétiques et techniques. Les détails pris en compte sont nombreux : couleurs, polices, agencement. Par conséquent, il est important de le travailler, mais insuffisant pour un UX design satisfaisant.

Définition de UX design

Le UX design prend en compte les utilisateurs dès la conception web pour répondre efficacement à leurs besoins et attentes. Il fait le rapprochement entre le résultat et le ressenti de l’internaute.
Son objectif est d’optimiser la navigation pour que l’usager atteigne facilement son but et concrétise son action (recherche et partage d’informations, achat) dans un environnement agréable, fluide et rassurant.
À l’origine, le UX design était fait intuitivement. Aujourd’hui il est une véritable science enseignée dans les écoles de design, parce que considéré comme stratégique, voire obligatoire.
Cependant, il ne faut jamais dissocier le but de l’utilisateur (UX) et le but du site, ils doivent être travaillés parallèlement. Les deux ont un impact significatif sur le taux de conversion des internautes.

Besoins de l’utilisateur

La prise en charge de l’expérience utilisateur dès la conception se constitue de plusieurs éléments, intégrant chacun le UI :

Accessibilité : le site doit être supporté par différents terminaux, systèmes et navigateurs. Il doit également être lu par les logiciels utilisés pour les handicaps auditif et visuel. C’est ce qu’on appelle le responsive webdesign.

Cohérence : le site web doit représenter la marque et ses valeurs. Les utilisateurs arrivant sur la page d’accueil doivent être rassurés et convaincus, ce qui favorisera leur adhésion et prolongera leur visite.

Efficacité : l’internaute doit trouver aisément ce qu’il est venu chercher sur le site, sans perdre de temps. Les visites ne doivent se prolonger ou se multiplier que par envie de l’utilisateur.

Esthétique : il faut de l’harmonie et de l’ergonomie dans le design et le graphisme. Plus l’ensemble est attractif, plus l’usager aura confiance.

Intuitivité : l’internaute doit se repérer facilement dans l’architecture d’informations. La navigation hypertexte et celle des menus doivent être simplifiées.

Visibilité : enfin, un travail de référencement naturel (SEO) est indispensable pour que le site soit vu. Il se remarque par exemple dans la bonne intégration des médias sociaux, le choix du nom de domaine, etc.

Le web une nouvelle façon d’écouter de la musique

La musique n'est pas morte

«L’époque a décomplexé l’approche de la musique, la façon dont on s’en empare, les endroits où elle se crée, les espaces où elle se diffuse»-Joseph Ghosn

La musique subit depuis quelques années les effets de la numérisation. On remarque que la musique est devenu immatériel notamment avec l’arriver de l’MP3. Mais cela ne signifie pas que la propagation de la musique s’éteint. Au contraire elle a réussie à se renouveler, à devenir plus riche et plus large grâce au web.
La musique sur le web a permis à de nombreux artistes de se faire connaître du grand public. Certains sont devenu des célébrités notamment grâce à des plateformes comme Youtube ou MySpace. Pour les jeunes MySpace est une plateforme dépassée et daté. Mais il faut savoir qu’elle a révélée des chanteurs comme Lily Allen. Aujourd’hui la plateforme favorite du marché est Youtube. Elle a permis à Justin Bieber de se faire connaître en 2008 avec sa chanson «baby» qui a fait plus d’un million de vue.
Youtube ouvre à la culture musical car elle permet à de nombreux utilisateurs de rechercher des musiques. La plateforme propose aussi des chansons du même genre musical que celle en cour d’écoute. Cela permet à l’utilisateur de découvrir de nouveaux artistes.

«Oui mais le web tue le marché musical !»

En écrivant un article sur ce sujet on ne peut pas passer à coté de remarque tel que «Oui mais le web tue le marché musical !». Et comme dirait l’Adami* un «partage inéquitable de la valeur». À ces phrases je répondrais que non. Il faut regarder les chiffres pour comprendre mon avis. Aujourd’hui Youtube rassemble plus de 7 millions d’utilisateurs. Les revenus du streaming ont bondis de 33% à 34,7 millions d’euros. Ces revenus comprennent les abonnements et le financement par la publicité. L’abonnement à Spotify, plateforme freemium, est de 9,99€ par mois ce qui équivaut à un CD acheté en grande surface. Par ailleurs Spotify propose d’écouter gratuitement autant d’artistes que l’on souhaite. Ce que ne fait pas le CD, qui lui est parfois plus chère que l’abonnement. On peut fermer cette parenthèse en reprenant Guillaume Leblanc directeur général du SNEP** qui dit « Le streaming offre plus qu’un bol d’oxygène mais de vraies perspectives de croissance au marché de la musique »,en n’oubliant pas que le streaming représente que 17% des parts de marchés.

Une nouvelle façon d’écouter de la musique.

La musique sur le web est devenu un mode de consommation ordinaire et même vital pour le secteur musical. Le web offre à la musiques des possibilités et un champ d’expressions pour tous et à la porté de toute le monde. Aujourd’hui on peut considérer que, comme le lecteur CD le web est une nouvelle façon d’écouter de la musique.