Comment Netflix utilise l’hyper-personnalisation pour vous garder

L’objectif de Netflix ? Augmenter le temps de visionnage de ses vidéos. Afin de produire à moindre coût du contenu pour ses utilisateurs, l’entreprise utilise les données de ceux-ci. Cela va ainsi décider des démarches à suivre au niveau du scénario, de la production ou du marketing pour produire un contenu selon les préférences des utilisateurs. Comment cela s’appelle-t-il ? L’hyper-personnalisation.

L’hyper-personnalisation, l’arme secrète de Netflix

La notion d’hyper-personnalisation est apparue courant 2010 et n’a cessé d’évoluer. Présentée comme “l’avenir du marketing”, celle-ci désigne l’utilisation des données et du comportement des utilisateurs pour concevoir des expériences personnalisées. À terme, cela a pour but de créer ou renforcer une relation consommateur-marque.

Netflix utilise ces données afin de définir les contenus à produire. L’entreprise est capable de de déterminer par exemple quel abonné a regardé quelle série, à quel moment. De la même manière, elle peut voir quand l’utilisateur a arrêter de regarder. Cela permet de distinguer les moments où la série perd l’attention de l’abonné, des moments où il est tenu en haleine.

Nous avons beaucoup de données qui indiquent quels sont les intérêts de nos membres. Cela nous aide à identifier les domaines d’intérêt, car nos [utilisateurs] nous disent le type de choses qu’ils souhaitent regarder par la fréquence à laquelle ils appuyent sur le bouton de lecture.disait Cindy Holland, vice-présidente des contenus originaux Netflix.

L’hyper-personnalisation dans la conception de série : l’exemple de Stranger Things

C’est de cette façon qu’à été conçu Stranger Things, lancée à l’été 2016. Netflix s’est penchée sur ses utilisateurs de type famille et jeunes adultes. Ils en ont conclu plusieurs choses : les contenus des années 80 rencontraient un franc succès. Ensuite, la télévision ne proposait pas de contenu approprié à ces préférences. Enfin, les personnes ne trouvaient pas de contenu qui pouvait être visionné en famille. En conséquence, les équipes Netflix ont proposé de mettre en ligne des épisodes de 7 à la maison. Ils ont ensuite conçu Stranger Things, qui en est à sa troisième saison.

Une interface personnalisées pour l’utilisateur

Lorsqu’on veut choisir un contenu à visionner, l’interface propose des films par rangée. Chaque rangée est composée de plusieurs miniatures des différents films ou séries. Alors qu’au début, Netflix utilisait les affiches officielles, il y a maintenant des vignettes différentes choisies en fonction des préférences de l’abonné. Les designers graphiques de Netflix créent donc plusieurs vignettes qui correspondent chacune à un segment des abonnés.

Les rangées de films ne sont pas choisies au hasard non plus. Par exemple, un amateur de films d’action va se voir proposer une rangée “Action”. Mais au fur et à mesure, on rentre dans des rangées de plus en plus spécifiques et ciblées. On pourra avoir des catégories comme “Documentaires spirituels”, “Comédies musicales sur le destin des stars” ou encore “En eaux profondes”.  On peut retrouver l’ensemble des différents genres créés par Netflix sur le site The Daily Dot.

Jusqu’où ira la personnalisation ?

L’algorithme Netflix est sans cesse affiné, afin de pouvoir récupérer des données toujours plus précises. C’est dans le cadre de ce travail d’affinage que des utilisateurs se sont retrouvés à visionner une bande-annonce pour un autre programme Netflix, entre deux épisodes. Même si ce test était censé être bénéfique pour l’abonné (” Nous essayons de savoir si ces recommandations entre les épisodes peuvent permettre aux membres de découvrir des histoires qu’ils apprécieront rapidement. ” a communiqué Netflix), cela soulève une question : peut-on considérer certaines manoeuvres comme intrusives ?

Un autre problème se dresse au niveau de la diversification des contenus. En créant un contenu toujours plus personnalisé, les abonnés risquent de toujours se retrouver avec les mêmes types. L’utilisateur, face à ses propres choix, aura donc du contenu indéfiniment. Le but d’augmenter le temps de visionnage est acquis pour Netflix, mais qu’en est-il de la diversité pour l’utilisateur ?

Pour 2019, le budget contenus de Netflix  serait de à 10 milliards d’euros ; de quoi s’interroger sur les prochains types de contenus produits basés sur les habitudes des abonnés.

Le Bitcoin, Une monnaie révolutionnaire ?

Tout au long de l’histoire, l’humanité a utilisé dans la plupart de ses transactions commerciales ce qu’on appelle la devise ou la monnaie physique, ceci jusqu’à l’année 2009 où un gars inconnu nommé « SATOSHI NAKAMOTO » a décidé de créer pour la première fois une monnaie virtuelle qui sera utilisée uniquement sur internet sans avoir d’aspect physique dans le monde réel. C’est le Bitcoin !

Huit ans maintenant depuis sa création, la valeur de bitcoin a été multiplié par 15 en 2017 pour atteindre des niveaux record en fin d’année (1 Bitcoin = +17,000$).

Pourquoi le Bitcoin ?

Une grande partie des internautes aujourd’hui préfère utiliser le bitcoin dans leurs transactions monétaires pour plusieurs raisons :

  • Il n’y a pas de médiation entre les concessionnaires, c’est-à-dire si un acteur souhaite transférer l’argent à un autre acteur, le transfert s’effectue directement sans l’intervention d’un tiers comme la banque centrale par exemple. Cette opération s’appelle Peer to Peer en informatique, qui rend le contrôle judiciaire sur une telle monnaie une tâche impossible, et les coûts supplémentaires de transmission ne seront pas appliqués sur de telles opérations.
  • L’utilisation du bitcoin élimine la conversion des devises entre les pays par exemple si un bien coûte 1 bitcoin au Etats-Unis il coûtera 1 bitcoin en Europe sans se soucier du taux de change entre le dollar et l’euro et vice versa.
  • La production du bitcoin n’est contrôlée par aucune entité bancaire ou judiciaire, et suit un système clair et strict dans sa création connu par tous les acteurs qui utilisent cette devise.
  • Le bitcoin ne peut être contrefait car le système qui gère cette monnaie virtuelle rend la contrefaçon ou le piratage informatique très difficile, par exemple, il est presque impossible qu’un internaute envoie à un autre une somme d’argent qui n’existe pas sur le système.

Qu’est ce que la Blockchain ?

Lorsqu’on parle du bitcoin on évoque souvent un concept un peu mystique, la blockchain qui permettrait de faire beaucoup de chose.

En permettant la distribution d’informations numériques mais non copiées, la technologie blockchain a créé le point de départ d’un nouveau type d’internet. Initialement conçu pour la monnaie numérique, Bitcoin.

Pour faire court on peut rassembler une Blockchain à un grand livre de comptes, se composant de plusieurs blocs (des milliers de blocs en fait…), chaque bloc décrit à peu près 2300 opérations d’achat et vente en bitcoin entre les commerçants, cette opération est décrite sous la forme « Le 01/08/2009 à 16h : Alice paie 250€ à Bob ». NB : 1 bloc = 1Mb.

La blockchain du bitcoin est publique tout le monde peut y accéder, vous pouvez même télécharger votre propre copie de la Blockchain en téléchargeant par exemple le logiciel officiel BitcoinCore, ou bien vous pouvez simplement la parcourir d’une façon plus visuelle et claire sur le site blockchain.info.

Enfin vous devez savoir que les opérations de transaction entre les internautes ne sont pas directement ajoutées dans la blockchain, il y’a des agents dédiés pour ça qu’on appelle les « Bitcoin Minners » qui prennent en charge la tâche d’inscrire des nouveaux blocs dans la blockchain, à chaque bloc nouvellement créé le Bitcoin-Minner reçoit des bitcoins nouvellement créés pour lui. Cette opération est la seule façon possible pour créer des nouveaux bitcoins.

La tâche d’ajout d’un nouveau bloc dans la blockchain n’est pas du tout facile comme vous pouvez l’imaginer, car pour ajouter un nouveau bloc, le bitcoin-minner doit trouver un code d’accès très complexe qui lui permettra d’inscrire les nouvelles opérations, cela nécessite la résolution de milliers d’algorithmes et d’opérations de calcul.

Alors, avez vous envie de plonger dans le monde du Bitcoin ?!

La musique : du vinyle au streaming

Du vinyl aux plateformes en ligne, le support de diffusion audio a connu de nombreux changements au travers des années. En 2007, le marché français représentait 700 millions d’euros, dont 90% de cette production était matérialisée (CD, cassettes…).  Depuis 10 ans, l’industrie musicale connaît un renouveau avec l’apparition de la dématérialisation du contenu. Actuellement, le marché se partage à hauteur de 50% entre les supports matérialisés et dématérialisés.

Une diffusion variant pour un contenu atemporel

Sully Prudhomme, artiste et poète, affirme que “La musique double la vie”. La musique persiste à travers les âges tout en évoluant selon les mouvements artistiques. L’écrivain démontre par cette brève intervention lintemporalité de la musique.

Nous connaissons une aire ou les genres musicaux se multiplient et co-existent permettant ainsi à lindustrie musicale de subsister. Fondamentalement la musique demeurera un des multimédias le plus emprunté. Pourtant seule sa diffusion connaît des variantes. Le marché numérique de la musique s’est multiplié par 4 en moins de 10 ans. diminuant ainsi la part du marché physique. Le marché physique représente malgré tout 59% des recettes de la musique en 2016.

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