Comment Netflix utilise l’hyper-personnalisation pour vous garder

L’objectif de Netflix ? Augmenter le temps de visionnage de ses vidéos. Afin de produire à moindre coût du contenu pour ses utilisateurs, l’entreprise utilise les données de ceux-ci. Cela va ainsi décider des démarches à suivre au niveau du scénario, de la production ou du marketing pour produire un contenu selon les préférences des utilisateurs. Comment cela s’appelle-t-il ? L’hyper-personnalisation.

L’hyper-personnalisation, l’arme secrète de Netflix

La notion d’hyper-personnalisation est apparue courant 2010 et n’a cessé d’évoluer. Présentée comme “l’avenir du marketing”, celle-ci désigne l’utilisation des données et du comportement des utilisateurs pour concevoir des expériences personnalisées. À terme, cela a pour but de créer ou renforcer une relation consommateur-marque.

Netflix utilise ces données afin de définir les contenus à produire. L’entreprise est capable de de déterminer par exemple quel abonné a regardé quelle série, à quel moment. De la même manière, elle peut voir quand l’utilisateur a arrêter de regarder. Cela permet de distinguer les moments où la série perd l’attention de l’abonné, des moments où il est tenu en haleine.

Nous avons beaucoup de données qui indiquent quels sont les intérêts de nos membres. Cela nous aide à identifier les domaines d’intérêt, car nos [utilisateurs] nous disent le type de choses qu’ils souhaitent regarder par la fréquence à laquelle ils appuyent sur le bouton de lecture.disait Cindy Holland, vice-présidente des contenus originaux Netflix.

L’hyper-personnalisation dans la conception de série : l’exemple de Stranger Things

C’est de cette façon qu’à été conçu Stranger Things, lancée à l’été 2016. Netflix s’est penchée sur ses utilisateurs de type famille et jeunes adultes. Ils en ont conclu plusieurs choses : les contenus des années 80 rencontraient un franc succès. Ensuite, la télévision ne proposait pas de contenu approprié à ces préférences. Enfin, les personnes ne trouvaient pas de contenu qui pouvait être visionné en famille. En conséquence, les équipes Netflix ont proposé de mettre en ligne des épisodes de 7 à la maison. Ils ont ensuite conçu Stranger Things, qui en est à sa troisième saison.

Une interface personnalisées pour l’utilisateur

Lorsqu’on veut choisir un contenu à visionner, l’interface propose des films par rangée. Chaque rangée est composée de plusieurs miniatures des différents films ou séries. Alors qu’au début, Netflix utilisait les affiches officielles, il y a maintenant des vignettes différentes choisies en fonction des préférences de l’abonné. Les designers graphiques de Netflix créent donc plusieurs vignettes qui correspondent chacune à un segment des abonnés.

Les rangées de films ne sont pas choisies au hasard non plus. Par exemple, un amateur de films d’action va se voir proposer une rangée “Action”. Mais au fur et à mesure, on rentre dans des rangées de plus en plus spécifiques et ciblées. On pourra avoir des catégories comme “Documentaires spirituels”, “Comédies musicales sur le destin des stars” ou encore “En eaux profondes”.  On peut retrouver l’ensemble des différents genres créés par Netflix sur le site The Daily Dot.

Jusqu’où ira la personnalisation ?

L’algorithme Netflix est sans cesse affiné, afin de pouvoir récupérer des données toujours plus précises. C’est dans le cadre de ce travail d’affinage que des utilisateurs se sont retrouvés à visionner une bande-annonce pour un autre programme Netflix, entre deux épisodes. Même si ce test était censé être bénéfique pour l’abonné (” Nous essayons de savoir si ces recommandations entre les épisodes peuvent permettre aux membres de découvrir des histoires qu’ils apprécieront rapidement. ” a communiqué Netflix), cela soulève une question : peut-on considérer certaines manoeuvres comme intrusives ?

Un autre problème se dresse au niveau de la diversification des contenus. En créant un contenu toujours plus personnalisé, les abonnés risquent de toujours se retrouver avec les mêmes types. L’utilisateur, face à ses propres choix, aura donc du contenu indéfiniment. Le but d’augmenter le temps de visionnage est acquis pour Netflix, mais qu’en est-il de la diversité pour l’utilisateur ?

Pour 2019, le budget contenus de Netflix  serait de à 10 milliards d’euros ; de quoi s’interroger sur les prochains types de contenus produits basés sur les habitudes des abonnés.

La suprématie du lobby LGBT sur Twitter

bubbles, icon, twitterIl paraîtrait qu’en 2019, il existe 4 types d’utilisateurs sur Twitter : les personnes lambda, les adolescents, les journalistes/professionnels du web et les personnalités (politiques notamment). Ça, c’est la face fancy de ce réseau social. Permettez-moi de vous présenter sa face sombre : la communauté LGBTQI+. Cet acronyme signifie “lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queer, intersexes et plus encore”. Il représente toutes les minorités de genre ou sexuelles. Continue reading “La suprématie du lobby LGBT sur Twitter”

Vibrations fantômes des smartphones

Ne vous est-il jamais arrivé de de ressentir les vibrations de votre smartphone dans votre poche, alors qu’en réalité, vous n’avez aucun message ni appel ? Des recherches ont été effectuées par Larry Rosen, professeur de psychologie à l’Université de Californie et par Alex Blaszcynski, dirigeant de L’École de psychologie de l’Université de Sydney. Le résultat est sans appel, il s’agit de vibrations fantômes.

Mise en situation : vous êtes tranquillement allongé sur votre canapé quand soudain vous sentez des vibrations dans votre poche de pantalon. Vous décidez très rapidement de consulter votre smartphone, mais à votre grande surprise vous n’avez aucune nouvelle notification. Est-ce dans votre tête ? Est-ce votre téléphone ? Deux points de vue se confrontent. Mais rassurez-vous, 89% des sujets, disent avoir déjà ressenti des “vibrations fantômes”.

Les vibrations, synonyme de l’inconscient

Selon Larry Rosen, professeur de psychologie à l’Université de Californie, il s’agirait de vibrations externes au smartphone. En effet, nous sommes habitués à ressentir notre téléphone vibrer dans notre poche. C’est pour cela qu’apparemment nous associons toutes sortes de vibrations à notre smartphone. Le frottement d’un pantalon, le pied d’une chaise traînant sur le sol… Ainsi,  selon le professeur de psychologie, nous serions sans cesse entrain d’anticiper un appel. 

Votre corps est-il impliqué ?

Selon Alex Blaszcynski, dirigeant de l’École de psychologie de l’Université de Sydney, il s’agirait de signaux électriques parcourant le corps qui seraient interprétés par le cerveau. De ce fait, notre corps ne serait plus habitué à recevoir ces signaux sans explication. C’est pour cela qu’immédiatement, notre cerveau trouve une interprétation. Mais alors peut-on parler d’une maladie ?

Pourquoi il ne s’agit pas d’une maladie

La chercheuse de l’IUPU de Fort Wayne aux Etats-Unis, Michelle Drouin, apporte quelques précisions sur ce phénomène de “vibrations fantômes”. Selon ses études, il ne s’agirait pas d’une maladie ou même d’un syndrome car cela nous ne fait en aucun cas souffrir où nous handicape. Michelle Drouin parle plus de mauvaises habitudes.

Jeux vidéo : la nostalgie privilégiée par rapport à l’originalité ?

Le secteur des jeux vidéo est une industrie florissante, et de nouveaux titres sont annoncés régulièrement. C’est notamment au cours des salons internationaux que les éditeurs exposent leurs prochaines sorties. Mais ces derniers temps, on observe une tendance consistant à s’appuyer sur la nostalgie des joueurs ou sur des concepts existants.

S’inscrire dans les tendances

L’E3 (Electronic Entertainment Expo), l’un des plus grands salons dont l’édition 2019 s’est tenue du 11 au 14 juin à Los Angeles, a été l’occasion de découvrir les sorties à venir.  Parmi elles, on retrouve de nouveaux jeux mais également du contenu additionnel pour d’autres déjà sortis. Fallout 76 s’étoffera donc prochainement d’un mode Battle Royale. C’est un mode de jeu où le but est d’être le dernier survivant parmi un grand nombre d’autres joueurs. Les Battle Royale ont trouvé un énorme succès récemment, avec d’ailleurs beaucoup d’annonces de ce genre à l’E3 2018. Même si chaque jeu apporte ses spécificités à ce concept bien connu, ne frise-t-on pas l’excès ? Ce qui était avant novateur et rafraîchissant devient maintenant banal et presque automatique. Est-ce un ajout justifié ou une occasion de surfer sur un succès lucratif ?

L’exploitation des franchises

Bien que des idées originales émergent régulièrement, une part importante des nouveaux jeux s’inscrivent dans des franchises existantes. Cela peut être sous la forme d’une suite d’un jeu. Chaque nouvelle année s’accompagne des sempiternels jeux de sport comme Fifa ou Madden, par exemple. Même si quelques changements et ajouts se produisent d’un épisode à l’autre, le jeu reste très similaire. Dans le cas des suites de précédents jeux, le risque principal est de décevoir les joueurs. Cela peut se passer par un scénario moins élaboré ou par un jeu globalement en-dessous de leurs attentes. Néanmoins, le risque de déception est plus faible qu’avec un jeu entièrement nouveau, puisque le joueur connaît déjà la franchise et a donc déjà des a priori positifs ou négatifs. On peut noter que ce phénomène de franchise ne s’applique pas forcément uniquement dans le secteur des jeux vidéo, mais également au cinéma.

Ressortir d’anciens jeux vidéo

Un autre phénomène actuel est le retrogaming. C’est une activité consistant à jouer à des jeux vidéo anciens, parfois sur les anciennes consoles, ou à les collectionner. Il peut y avoir un côté nostalgique pour les personnes ayant envie de retrouver les jeux et consoles de leur enfance. Nintendo, un des grands acteurs du monde du jeu vidéo, a bien compris cela. C’est pourquoi l’entreprise ressort souvent ses anciens jeux optimisés pour nos écrans d’aujourd’hui. Ces jeux peuvent être dans leur version originale avec les graphismes d’époque, ou bien remis au goût du jour pour exploiter la puissance des consoles actuelles. C’est le cas de Pokémon Rubis Oméga et Saphir Alpha sortis en 2014, qui sont les remakes de Pokémon Rubis et Saphir sortis eux en 2003.

Nintendo ne s’arrête pas à la ré-exploitation de ses anciens jeux, mais s’occupe également de ses anciennes consoles. La NES Mini est une version plus compacte et plus moderne que celle sortie à l’origine dans les années 1980. Il est possible de réutiliser les manettes de l’époque et de rejouer aux classiques de la console. Sony, un autre grand acteur, a aussi suivi le mouvement en sortant sa PlayStation Classic, 24 ans après l’originale.

Ainsi, même si le fait de sortir des produits déjà connus par le consommateur est plus facile et rentable pour les entreprises, cela ne veut pas dire que le produit sera mauvais. Retrouver quelque chose que l’on connaît est plus aisé que de plonger dans l’inconnu. Après tout, au fond, nous avons tous une part de nostalgie.

Fluffle Puff : son arrivée dans le monde des Bronies

Le 30 juin 2013, le mème Pink Fluffy Unicorn Dancing On Rainbows (PFUDOR) apparaît sur la chaîne Youtube de FluffyMixer. Pour le bonheur de la communauté brony, le petit poney Fluffle Puff est mis en scène à travers une animation sur un fond musical d’Andrew Huang. Le mème comptabilise presque 4 fois plus de vues que la chanson originale. En quoi est dû cet élan de popularité ?

Le cas de Fluffle Puff

Fluffle Puff est une création de Mixermike622. Ce poney est inspiré de l’univers de « My little Pony Friendship Is Magic ». Elle fait partie de la race fictive des Fluffy Ponies (poneys moelleux). On le reconnait à son doux pelage rose particulièrement bien fourni et à son trait de caractère : gentille, généreuse et enfantine. D’autres poneys apparaissent dans la vidéo. On retrouve des personnages principaux tels que Twilight Sparkle, Rainbow Dash, AppleJack, Pinkie Pie, Fluttershy, Rarity, Princesse Celestia, Reine Chrysalis…

La musique d’Andrew Huang est joyeuse, avec une intonation légère. Elle est terriblement facile à retenir et scande : « Pink Fluffly Unicorns dancing on rainbows ». FluffyMixer marie cela avec une animation radieuse et redoutablement mignonne pour un Bronie. C’est avec un sourire étincelant et une expression de gaieté profonde que Fluffle Puff danse sur un arc-en-ciel. Après seulement 18 secondes de chant, la bande son demande ce qu’on a retenu de la vidéo : la couleur de la corne est rose, le poney danse sur un arc-en-ciel. Les caractéristiques clés d’un mème se rejoignent. La légende de Fluffle Puff en tant que « Pink Fluffly Unicorn » est assurée. Elle est aujourd’hui la Fluffle Pony la plus célèbre.

La cible principale est donc la communauté des Bronies (brother + pony). Elle voit le jour au début de l’année 2011 sur le célèbre site américain 4chan. Elle en résulte de l’engouement généré par le nouveau dessin animé « My Little Pony ». En effet, un débat centré sur le potentiel de la série explose. Cette déferlante de postes n’est pas restée indifférente. Ainsi dans un premier temps les modérateurs ont bannis les comptes et les sujets traitant de « poney ». Mais il existe aujourd’hui une page spéciale pony réservée aux membres de cette communauté.

Qu’est-ce qu’un mème ?

Le mème joue un rôle important dans la pop culture web. D’après la définition de Wikipédia, il s’agit d’un « élément d’une culture ou d’un ensemble de comportements qui se transmet d’un individu à l’autre par imitation ou par un autre moyen non-génétique ». C’est pourquoi le nom de ce phénomène est issu de « mimesis » qui veut dire « imitation » en grec ancien.

Memes nyan cat

Ce phénomène existait déjà avant l’arrivée d’internet. On peut citer comme exemple le célèbre graffiti « Killroy was here », popularisé dans les années 1940. Cette inscription a été retrouvée dans différents pays, mais avec des noms différents.

Un mème peut prendre plusieurs formes. Il peut s’agir d’une image (doge), d’un gif (Nyan Cat), d’une catchphrase (« Haters gonna hate »). Il peut être issu d’une séquence d’un film (« You shall not pass », Lord of the ring) ou comme ici, d’une vidéo. Un bon mème doit être court, facile à retenir et novateur dans son concept.

Et vous, connaissez-vous d’autres mèmes issus de la culture Brony ?

MMI et la Saison Numérique #2 du département du doubs

Du 8 janvier au 17 janvier 2018 le département du Doubs organise la deuxième saison numérique SN#2 dans le cadre de C@P25. De la danse, de la musique, du théâtre, partout dans le Doubs : Montbéliard, Besançon, Morteau, beaucoup d’autres et jusque dans les villages et même au département MMI.

La saison numérique est l’occasion de diffusion, de rencontre et d’échange à destination du publique en général mais aussi de publiques particuliers. Ainsi la saison numérique passera par le pôle universitaire du Pays de Montbéliard pour venir à la rencontre des étudiants. Ce sont deux rencontres qui sont organisées : la première pour les étudiants des masters en lien avec le numérique qui rencontrerons le professeur Gérard Berry du Collège de France.  Puis, une conférence ouverte à tous et en particulier aux étudiants du département MMI par Jacopo Baboni Shilingi qui traitera de l’art numérique et du corps humain.

Des acteurs importants

Ces conférences sont l’occasion pour les étudiants et leurs enseignants de venir confronter leurs savoir parfois fraichement acquis avec le discourt d’esprits éclairés perpétuellement en recherche et en action dans le champs du numérique. Au département MMI nous mesurons la chance qui nous ai offerte ! Mais si tout cela se passe ici, ce n’est pas non plus par hasard. Ce sont l’Université de Franche-Comté, l’IUT de Belfort Montbéliard et en particulier le Département Métiers du Multimédia et de l’Internet (MMI Montbéliard) qui sont reconnus comme des acteurs importants de la scène numérique et culturelle. Nous sommes reconnaissants et fiers de pouvoir participer à la diffusion et aux rencontres.

Un travail au long court

Au département MMI, comme dans les master du pole universitaire, nous sommes attentifs à former des spécialistes des métiers du numériques. Il faut qu’ils possèdent toutes les compétences nécessaires pour s’insérer facilement dans le milieu professionnel. C’est notre mission. Cependant, nous ne perdons pas de vue que dans ce secteur en perpétuelle évolution les connaissances sont une chose. mais qu’elles ne durent pas longtemps. Alors, il faut de l’ouverture d’esprit. Il faut de la curiosité. Il faut sans cesse s’interroger pour savoir quelles seront les technologies qui feront la différence ou les tendances graphiques qui seront “à la mode” ou plus prosaïquement comment les moteurs de recherche vont traiter votre contenu.

Pour faire cela, il n’y pas de secret ! pour avoir l’esprit ouvert et être curieux il faut être habitué à la découverte. Il faut avoir rencontré la différence pour savoir la reconnaitre. En MMI à Montbéliard, nous tentons de faire de la curiosité un outil de formation. Pour ce faire, nous emmenons les étudiants hors les murs pour rencontrer des artistes. Nous allons a l’étranger voir des lieux de culture : à Barcelone, au festival OFFF, en Suisse au Vitra Museum. Nous faisons entrer les artistes dans les murs : avec des conférences et des Modules d’Enseignement Libre.

Il y a même un enseignement dédié à la culture du Web où nous essayons de nous étonner de tout. Si vous lisez d’autres article sur cette plateforme, vous verrez les résultats de cette démarche. Ce sont les étudiants qui écrivent et partagent ce qui les passionnent et les étonnent ! N’hésitez pas à réagir et à vous étonner également.

Venir en MMI

Vous pouvez décider de venir en MMI pour la conférence ! Mais vous pouvez aussi choisir de venir en MMI pour apprendre les Métiers du Web. Dans ce cas là, venez nous voir aux portes ouvertes et déposez votre candidature sur parcoursup. Attention, il y a beaucoup de demandes et peu d’élus en 2017 plus de 700 candidatures reçues pour 70 places disponibles… Pour savoir comment utiliser parcoursup un site est en développement par des étudiants : monparcoursup.com

 

deux dates à retenir :

le 8 janvier 2018 à 18h00 dans l’amphithéâtre MMI à Montbéliard pour la conférence de Jacopo Baboni Schilingi.

Le 3 février les portes ouvertes du département MMI à Montbéliard

Native advertising : la publicité adaptée

Le native advertising désigne un type de publicités qui s’intègre parfaitement au contenu du site web, notamment grâce à sa forme, à son emplacement ainsi qu’au contenu proposé.

Le native advertising ou la publicité native, peut être extrêmement ressemblante au contenu proposé par le site.

Adblocking vs Native advertising

La publicité native a été beaucoup utilisée en 2016 pour lutter contre l’adblocking. L’adblocking, ou logiciel antipub, est utilisé pour supprimer les publicités en ligne sur les navigateurs web. En novembre 2016, 36% des internautes Français utilisent un bloqueur de pub : cela représente une augmentation de 20% depuis janvier 2016. Les internautes utilisent un adblocking pour éviter, principalement, l’installation de programmes malveillants et les publicités intrusives. Parmi ses utilisateurs, 77% accepteraient de visualiser un certain types de publicités et tolèrent le native advertising.

Une pratique ancienne

Mais le native advertising n’est pas une pratique nouvelle ! En effet, le premier article sponsorisé est paru en 1915 (Cadillac dans le Saturday Evening Post). De nos jours, les articles sponsorisés sont de plus en plus utilisé. Il est donc important de prévenir les internautes de ce type de post. De nos jours, la plupart des sites préviennent leurs publics. Il n’y a que 7% des sites qui ne mentionnent pas que leur article est sponsorisé.

Les utilisateurs acceptent de lire des articles sponsorisés si il est clairement indiqué que son contenu est sponsorisé.

 

En 2018, la publicité en ligne sera réglementée car de nos jours aucune réglementation n’est en place. Les annonceurs pourront mesurer l’efficacité de leurs publicités.

 

En effet, en 2015, la publicité native représentait 11% des revenus des médias. Le native advertising tend à se généraliser et pourrait atteindre d’ici 2018 25% des revenus des différents médias.

 

Le native advertising, est-ce que ça marche ?

OUI, les marques voient leurs trafics augmenter considérablement. Mais pas seulement ! Les utilisateurs passent plus de temps sur leurs sites, partagent le contenu ainsi que leurs ventes.

Le native advertising est donc très utile pour qu’un site gagne de l’argent sans surcharger le lecteur de publicité. Il peut également choisir le contenu de ces publicités.

Web-séries, créations indépendantes devenues outils de marketing

Les web-séries c’est quoi ?

Apparues dans les années 90, les web-séries sont des fictions réalisées pour le web dans un format d’une dizaine de minutes, ces mini-séries étaient créées par des amateurs et diffusées dans un cercle de connaissance restreint ou lors d’événements dédiés à la culture geek.

Grâce à l’essor de YouTube, et avant lui de Dailymotion, ces séries amateurs se sont démocratisées atteignant un public plus large. Permettant alors à leurs auteurs de proposer une nouvelle vision du concept de série, mais également de nouveaux thèmes que l’on ne retrouve pas sur les chaines de télévision.

Leur modèle est accessible : d’un point de vue technique pour leurs auteurs, mais aussi pour leurs communautés. C’est ce qui a fait leur succès : plus d’une centaine de web-séries françaises sont créées par an. Les thèmes abordés sont très variés. La science-fiction et la fantasy ou même l’homosexualité. Tout est envisageable ! Et c’est possible car les réalisateurs n’ont pas de problèmes avec l’audience (cela leur permet d’explorer leurs idées sans crainte).

Les séries les plus connues en France, et qui restent aujourd’hui des incontournables lorsque l’on s’intéresse à ce sujet, sont “Le Visiteur du Futur“, réalisé par François Descraques. Et “Noob” crée par Fabien Fournier. Cette dernière détient par ailleurs le record d’Europe du financement participatif avec une somme totale de 681 046 €.

 

logo web-séries Noob

En quoi sont-elles un outils de marketing ?

Ces succès ont, depuis quelques années, attirés les grandes chaînes de télévision. S’intéressant au phénomène et proposant de soutenir leur création grâce à des plateformes ou des financements.

France 4, par exemple soutient un grand nombre de web-séries. La chaîne a même proposé une nuit entière de diffusion de celles-ci. Les grandes entreprises ont alors vite compris le potentiel de ce support. Des groupes comme Orange avec “le guichet” pour promouvoir Cineday, ou Oasis avec “l’effet Papayon”. On trouve ainsi de plus en plus de publicités dont la fin est à découvrir sur internet sous forme de mini-série.

La démocratisation de l’auto-édition : les fanfictions.

Qu’est ce qu’une fanfiction ?

Une fanfiction, ou fanfic est une fiction qui utilise une histoire préexistante venant de livres, séries, films, animés, jeux-vidéos etc. L’histoire de l’œuvre originale, les personnages et les événements qui se sont produits sont nommés canon. Les fanfictions existent depuis un temps indéterminé. Cependant leur popularité a explosé à la fin des années soixante aux États-Unis, avec la communauté de la série Star Trek.

Qui écrit ces fanfictions ?

Les fanfictions sont écrites par le fandom, la communauté fan de l’œuvre originale en question. Par le biais de site internet tel que Fanfiction.net et Wattpad, une personne peut auto-publier sa fanfiction au reste de la communauté. De plus, les communautés sont internationales, et donc, défient les barrières des langues et de la distance, pour communiquer autour de leurs passions commune.

Les fanfictions aujourd’hui.

Aujourd’hui, grâce à une culture geek très développée, les fanfictions se sont démocratisées sur internet. Certaines fanfictions peuvent devenir très populaires, comme le prouve le livre aux succès mondial : Fifty Shades of Grey.  En effet, ce livre a d’abord été une fanfiction basée sur l’univers de Twilight. L’auteure E.L James décida ensuite de renommer les personnages pour en faire une histoire à part entière (et pour s’affranchir des droits d’auteur), et finit par publier une édition papier.

Ce succès montre très bien la place énorme qu’ont prises les fanfictions dans les fandoms. De plus, plusieurs sites y sont dédiés et la communauté a créé un vocabulaire propre aux fanfictions.

Pourquoi un si grand succès ?

Le succès des fanfictions semble accompagner l’avènement de la culture geek et de la web culture. Ainsi les communautés se sont emparées d’internet et profitent de sa diversité et de son universalité. Partager ses fictions avec une communauté qui a les mêmes centre d’intérêt est très enrichissant. Par ailleurs, l’anonymat que procure internet permet aux plus timides de profiter de ce sentiment communautaire. Et pour les plus talentueux, ça peut être un tremplin vers une reconnaissance artistique.

L’évolution des relations sociales avec internet

Internet, un nouvelle manière de communiquer

Depuis l’invention d’internet, les technologies de communication numériques évoluent et la société avec. Près de 80% de la population aux États-Unis utilisent régulièrement internet, 85% en France et 87% en Allemagne ! En 1990, à l’annonce publique du World Wide Web, moins de 0,1% de la population pouvait se servir d’internet, et en moins de 30 ans, ce phénomène a pris une ampleur mondiale et a changé complètement le monde dans lequel on vit d’un point de vue économique, commercial, environnemental, sécuritaire, ou encore social comme nous allons l’étudier ici. Nous allons voir cela à travers l’étude de deux mouvements de pensée vis à vis d’internet, d’une part le mouvement pessimiste qui est en désaccord avec le développement d’internet et des nouvelles technologies de communication. D’autre part le mouvement optimiste, qui a des idées opposées et est favorable au développement de ces technologies numériques.

 

Internet, une mauvaise chose..?

Une idéologie pessimiste à l’égard du développement d’internet s’est mise en place. Ses principaux arguments sont les thèmes de la désinformation, de la désocialisation voire même d’un “antihumanisme” technologique. On accentue l’incertitude liée à l’évolution de l’intelligence numérique, des machines, robots..

Ce mouvement dénonce également une société individualiste de masse qui se sert d’internet pour combler une solitude. La communication humaine est visée également.  À travers le fait que les personnes ne se voient plus directement mais à travers des écrans et se parlent sur un clavier, la nature des liens sociaux se voit modifiée et crée un mécontentement ou une incompréhension de la part des conservateurs du lien social humain de la période pré-internet.

“Les gens sortent moins, ils restent devant leurs écrans, ce n’est pas la vraie vie, on dirait des zombies,…” sont des arguments qu’on entend souvent de la bouche de ces détracteurs de l’internet. Cela créerait également un écart entre les personnes adeptes de ces technologies et les autres. Nous avons pu constater cette stigmatisation de la population à travers les termes “génération Y, X, Z”.

Mais de l’autre côté, un autre mouvement a également pris forme, prêt à affronter à l’inverse tous les arguments de l’idéologie pessimiste vis-à-vis d’internet. Ce mouvement est le mouvement optimiste.

 

La mort des relations sociales
Avec internet et les nouveaux outils de communication, les relations sociales changent, mais changent-elles en bien ?..

 

Internet, une bonne chose..?

Le mouvement optimiste favorable au développement d’internet et des technologies de communication se défend avec d’autres arguments. Pour eux, les adeptes de ces technologies peuvent largement élargir leur réseau et s’offrir de nombreuses nouvelles opportunités. Il y a également un lien qui peut se faire grâce à ces technologies qui en fait un élément essentiel dans notre société, que ce soit au niveau professionnel, amical, amoureux, social. En effet, internet touche également tous ces domaines d’un impact plus ou moins fort. Pour les optimistes, internet permet donc de faire la connaissance de nouvelles personnes et de garder plus facilement le lien avec. Ils parlent également de “créativité collective” liée aux échanges réalisés. La société peut également se mobiliser plus rapidement et efficacement par le biais d’internet d’après eux.

 

L’influence des réseaux sociaux sur la vie professionnelle, un réseau élargi

 

 

Pour approfondir, voici une étude qui traite des nouvelles technologies de communication et des relations humaines :  http://www.cafes-citoyens.fr/comptes-rendus/250-nouvelles-technologies-de-communication-et-relations-humaines