Aipoly, l’appli qui décrit le monde aux aveugles

Cette application reconnaît les couleurs, les personnes et les objets. Aipoly est donc une révolution, pour le quotidien des aveugles et malvoyants ! Un petit bijou de technologie à la fois utile et intéressant, qui ne manque pas de faire parler.

Une innovation remarquable et remarquée

Et si une petite voix décrivait aux malvoyants le monde qui les entoure ? C’est désormais possible grâce aux nouvelles technologies. Aipoly Vision a été primée pour la deuxième fois, cette année, au Consumer Electronic Show de Las Vegas, le salon des nouvelles technologies grand public. Il s’agit d’une application pour iPhone, développée par une jeune entreprise australienne.

Comment fonctionne Aipoly ?

Par exemple, une personne non-voyante souhaite acheter en toute autonomie une bouteille d’eau dans un supermarché. Une fois devant le rayon, il lui suffit de tendre son smartphone vers les bouteilles. Grâce à l’appareil photo intégré, le logiciel scanne l’objet. Une voix électronique lui décrit alors l’objet face à elle : « brique de jus de pomme de 1L », « bouteille d’eau minérale de 75cL »…

Uniquement sur l’iPhone et iPad, la version Android n’est pas encore disponible. Une fois installée, l’application propose une version gratuite , et une autre payante (5,99 € par mois) avec un grand nombre de fonctionnalités :

  • reconnaissance faciale
  • lecture d’un texte
  • compter ses dollars
  • reconnaissance des espèces animales et espèces végétales
  • reconnaissance de nourriture

Stylo, téléphone, gobelet, lunettes… L’appli est capable de reconnaître près de 5 000 objets et 900 nuances de couleur. Parfois, elle se trompe, ou n’est « pas sûre » et propose plusieurs mots. Mais elle reste d’une grande aide au quotidien pour les personnes aveugles, lorsqu’il est impossible ou peu pratique de toucher ce que l’on souhaite identifier.

Une technologie puissante

Il y a, enfin, l’assistance vocale. Cette petite voix qui sort du smartphones pour nous lire le nom des objets, des couleurs… qui s’affichent sur l’écran.
C’est donc l’addition de ces différentes technologies qui permet au logiciel de fonctionner en temps réel, sans nécessiter de connexion internet. Car elle n’est dépendante que de sa propre base de données.

Quelles améliorations sont prévues ?

Si l’application peut donner le nom d’objets, elle n’est pas encore capable de décrire une situation de la vie courante. Ainsi, le but serait qu’elle soit capable de nous dire : « Une personne âgée veut traverser la route. »
Mais elle travaille également sur une application pour voyants. Une fois installée, elle permettrait donc de savoir par exemple, le prix et la marque d’une paire de chaussures croisée dans la rue, ou encore les apports énergétiques d’aliments…

Pour plus d’info, rendez-vous sur le site de l’application (uniquement en anglais) : c’est ici.

MMI et la Saison Numérique #2 du département du doubs

Du 8 janvier au 17 janvier 2018 le département du Doubs organise la deuxième saison numérique SN#2 dans le cadre de C@P25. De la danse, de la musique, du théâtre, partout dans le Doubs : Montbéliard, Besançon, Morteau, beaucoup d’autres et jusque dans les villages et même au département MMI.

La saison numérique est l’occasion de diffusion, de rencontre et d’échange à destination du publique en général mais aussi de publiques particuliers. Ainsi la saison numérique passera par le pôle universitaire du Pays de Montbéliard pour venir à la rencontre des étudiants. Ce sont deux rencontres qui sont organisées : la première pour les étudiants des masters en lien avec le numérique qui rencontrerons le professeur Gérard Berry du Collège de France.  Puis, une conférence ouverte à tous et en particulier aux étudiants du département MMI par Jacopo Baboni Shilingi qui traitera de l’art numérique et du corps humain.

Des acteurs importants

Ces conférences sont l’occasion pour les étudiants et leurs enseignants de venir confronter leurs savoir parfois fraichement acquis avec le discourt d’esprits éclairés perpétuellement en recherche et en action dans le champs du numérique. Au département MMI nous mesurons la chance qui nous ai offerte ! Mais si tout cela se passe ici, ce n’est pas non plus par hasard. Ce sont l’Université de Franche-Comté, l’IUT de Belfort Montbéliard et en particulier le Département Métiers du Multimédia et de l’Internet (MMI Montbéliard) qui sont reconnus comme des acteurs importants de la scène numérique et culturelle. Nous sommes reconnaissants et fiers de pouvoir participer à la diffusion et aux rencontres.

Un travail au long court

Au département MMI, comme dans les master du pole universitaire, nous sommes attentifs à former des spécialistes des métiers du numériques. Il faut qu’ils possèdent toutes les compétences nécessaires pour s’insérer facilement dans le milieu professionnel. C’est notre mission. Cependant, nous ne perdons pas de vue que dans ce secteur en perpétuelle évolution les connaissances sont une chose. mais qu’elles ne durent pas longtemps. Alors, il faut de l’ouverture d’esprit. Il faut de la curiosité. Il faut sans cesse s’interroger pour savoir quelles seront les technologies qui feront la différence ou les tendances graphiques qui seront “à la mode” ou plus prosaïquement comment les moteurs de recherche vont traiter votre contenu.

Pour faire cela, il n’y pas de secret ! pour avoir l’esprit ouvert et être curieux il faut être habitué à la découverte. Il faut avoir rencontré la différence pour savoir la reconnaitre. En MMI à Montbéliard, nous tentons de faire de la curiosité un outil de formation. Pour ce faire, nous emmenons les étudiants hors les murs pour rencontrer des artistes. Nous allons a l’étranger voir des lieux de culture : à Barcelone, au festival OFFF, en Suisse au Vitra Museum. Nous faisons entrer les artistes dans les murs : avec des conférences et des Modules d’Enseignement Libre.

Il y a même un enseignement dédié à la culture du Web où nous essayons de nous étonner de tout. Si vous lisez d’autres article sur cette plateforme, vous verrez les résultats de cette démarche. Ce sont les étudiants qui écrivent et partagent ce qui les passionnent et les étonnent ! N’hésitez pas à réagir et à vous étonner également.

Venir en MMI

Vous pouvez décider de venir en MMI pour la conférence ! Mais vous pouvez aussi choisir de venir en MMI pour apprendre les Métiers du Web. Dans ce cas là, venez nous voir aux portes ouvertes et déposez votre candidature sur parcoursup. Attention, il y a beaucoup de demandes et peu d’élus en 2017 plus de 700 candidatures reçues pour 70 places disponibles… Pour savoir comment utiliser parcoursup un site est en développement par des étudiants : monparcoursup.com

 

deux dates à retenir :

le 8 janvier 2018 à 18h00 dans l’amphithéâtre MMI à Montbéliard pour la conférence de Jacopo Baboni Schilingi.

Le 3 février les portes ouvertes du département MMI à Montbéliard

Befunky : concurrent gratuit de Photoshop

Befunky est un outil gratuit de retouche photo en ligne et un créateur de collage. Il a été créé en 2007 par Tekin Tatar avec l’aide de sa famille et ses amis. Ils ont été les pionniers de l’édition photo en ligne avec cet outil innovateur. À ce jour, les caractéristiques uniques de Befunky et l’innovation constante ont développés une communauté de plus de 25 millions d’utilisateurs dans le monde entier.

Le site se divise en 3 parties : éditeur photos / collages / concepteur. Chaque partie comporte des réglages prédéfinis qui peuvent être ajustés simplement.

Befunky, une concurrence rude

Cet outil facile d’utilisation entre directement en concurrence avec Photoshop.
Contrairement à Befunky, Photoshop est un logiciel de la suite Adobe payant et nécessitant à priori des connaissances pour retoucher des photos. La gratuité de cet éditeur de photos provient en partie de ses pubs, lesquelles sont présentes sur le site pour gagner un revenu.

Befunky possède beaucoup de fonctionnalités identiques à Photoshop sans avoir à chercher comment modifier ce que l’on souhaite. Les réglages sont rangés par catégories, et sont plus faciles d’utilisation. Quelques options sont néanmoins payantes, mais elles restent toujours mineures par rapport aux options de base.

L’ajout de nouveaux outils permet donc de maintenir l’éditeur à jour. La dernière en date : les modèles. Il est maintenant possible de sélectionner un modèle pour créer des images qui respectent un format particulier. Par exemple, le modèle « Business Card » permet de créer des cartes de visites à personnaliser en suivant des dimensions définies.

De plus, Befunky se rapproche également de plus en plus d’Illustrator avec son dernier outil mis en ligne récemment : le concepteur. Il devient plus polyvalent et offre un large choix d’outils. C’est pourquoi il devient un concurrent sérieux sur le marché des éditeurs graphique.

Adobe devrait-il se méfier de cet outil prenant de l’ampleur ?

Achats en ligne, reconnaître les sites non-fiables

De plus en plus de personnes effectuent leurs achats en ligne. Vêtements, jeux vidéo, applications,… Mais ce procédé est-il sécurisé sur n’importe quel site en ligne ? Nous allons essayer de dresser une liste non-exhaustive des moyens de différencier les bons sites d’achats en ligne des sites dangereux.
Internet, un moyen ludique, pratique et rapide pour effectuer ses achats mais gare aux arnaques !

Différencier un site d’achats en ligne sécurisé d’un site dangereux

De nombreux moyens sont bons pour vérifier la fiabilité d’un site Web concernant les achats en ligne. Nous allons vous donner quelques astuces assez simples pour que vous puissiez effectuer vos achats en toute sécurité !

En effet, il faut savoir que les sites Web ont des « conditions d’utilisation » à respecter et particulièrement les sites de ventes avec des « conditions générales de ventes ». Normalement situées en bas de page, elles donnent des renseignements concernant les prix, la livraison, la provenance des produits, etc… De même, le commerçant d’un site de vente en ligne doit faire figurer des mentions légales sur son site Internet. C’est une obligation en France, un site de vente n’en ayant pas est donc illégal.

Les sites fiables, en général, ont, au moment de la transaction, une URL qui commencent par ‘’https://’’, le “s” définissant que le paiement est sécurisé. Celle-ci est visible dans la barre d’adresse de votre navigateur. Un site affichant cette partie d’URL n’est pas forcément fiable, même s’il y a plus de chances. Au contraire, un site ne l’affichant pas est forcément à considérer comme non-fiable.

Les sites sérieux ne contiennent aucune faute de français. Ce qui veut dire qu’un site truffé de fautes ne mérite pas qu’on s’attarde dessus. Il faut également faire attention à la présentation du site. Lorsque des caractères utilisés sont non reconnus, que des textes débordent ou que des images sont très mal ajustées il est clair que le site n’est pas fiable.

Gare également aux sites proposant des réductions alléchantes ! Très souvent les sites non sérieux ont des réductions de 60% et ce n’est pas un hasard parce qu’avec ce système, ils descendent sous la barre des 50% de réduction, mais n’atteignent pas les 70% pour ne pas éveiller les soupçons.

Définition de “Achat en ligne” : http://www.ecommercemag.fr/Definitions-Glossaire/Achat-en-ligne-245282.htm#5xPkipgTAm6Oi1RL.97 

Influenceurs et marques : le nouveau vecteur de communication des réseaux sociaux.

De nos jours le marketing social est devenu très important. En effet les marques ont compris l’influences des blogueurs, youtubeurs, Instagrammers. Cela permet un partenariat gagnant/gagnant. Les marques augmentent leurs visibilités sur internet quant aux influenceurs, ils gagnent des produits mais aussi parfois une rémunération. Voici quelques renseignements sur la profession émergente d’influenceur, encore trop peu connue en France.

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Démographie en baisse, une application en cause

La démographie a chuté à Paris entre 2009 et 2017. C’est dans les arrondissements centraux que la baisse est la plus spectaculaire. Le succès des plates-formes de locations saisonnières vide les immeubles de leurs habitants. Les chiffres du recensement sont la traduction du phénomène “Airbnb” qui est une vraie catastrophe dans le centre de Paris. L’essor des sites de location n’est pas sans inconvénient pour les villes. Paris, mais aussi Berlin ou Barcelone cherchent la parade.

Airbnb dans le collimateur

Entre 2009 et 2014, Paris enregistre une très forte baisse du taux de résidences principales. De nombreux appartements ne sont plus habités de manière permanente. Les arrondissements centraux de la capitale sont les plus touchés. Ils deviennent alors résidences secondaires ou majoritairement des locations touristiques de type Airbnb.

La loi Alur de 2012 stipule que toute ville de plus de 200 000 habitants peut exiger une autorisation des personnes qui louent un logement plus de 120 jours par an. Paris a mis en place cette procédure, la mairie estimant qu’au-delà de cette durée, le loueur s’adonne à une activité professionnelle. Mais seules 107 adresses de la capitale ont demandé et obtenu cette autorisation. Un chiffre bien loin de la réalité puisque Paris compte 40 000 meublés touristiques, dont 60 % à 70 % sont loués plus de 120 jours par an, voire toute l’année, de manière illégale.

 

D’autres villes sévissent contre cette baisse de la démographie

A San Francisco, une «loi Airbnb» a été adopté fin 2014. Elle a instauré une obligation d’enregistrement du logement, une taxe de séjour de 14 % et une limitation annuelle à 90 jours pour les locations sur la plate-forme.
À Barcelone, la mairie n’hésite pas à prendre des mesures répressives. l’été dernier, elle a annoncé qu’elle allait fermer et appliquer une amende de 30 000 euros pour les propriétaires de locations non autorisées, elle a également mis en place un brigade de fonctionnaires municipaux chargés de vérifier ces autorisations.
À Berlin, depuis mai 2016, il est interdit de mettre en location une habitation entière sur Airbnb. Le propriétaire qui loue plus de la moitié de son logement est passible d’une amende de 100 000 euros et les habitants sont encouragés à dénoncer les locations suspectes.

Malgré toutes ces mesures, Airbnb France s’est félicitée d’avoir accueilli, en juillet, son dix-millionième visiteur depuis sa création en 2008. La croissance a été fulgurante puisque, un an plus tôt, elle n’en était qu’à six millions. Finalement la démographie des grandes villes semble une mince préoccupation de la société Airbnb.

 

Native advertising : la publicité adaptée

Le native advertising désigne un type de publicités qui s’intègre parfaitement au contenu du site web, notamment grâce à sa forme, à son emplacement ainsi qu’au contenu proposé.

Le native advertising ou la publicité native, peut être extrêmement ressemblante au contenu proposé par le site.

Adblocking vs Native advertising

La publicité native a été beaucoup utilisée en 2016 pour lutter contre l’adblocking. L’adblocking, ou logiciel antipub, est utilisé pour supprimer les publicités en ligne sur les navigateurs web. En novembre 2016, 36% des internautes Français utilisent un bloqueur de pub : cela représente une augmentation de 20% depuis janvier 2016. Les internautes utilisent un adblocking pour éviter, principalement, l’installation de programmes malveillants et les publicités intrusives. Parmi ses utilisateurs, 77% accepteraient de visualiser un certain types de publicités et tolèrent le native advertising.

Une pratique ancienne

Mais le native advertising n’est pas une pratique nouvelle ! En effet, le premier article sponsorisé est paru en 1915 (Cadillac dans le Saturday Evening Post). De nos jours, les articles sponsorisés sont de plus en plus utilisé. Il est donc important de prévenir les internautes de ce type de post. De nos jours, la plupart des sites préviennent leurs publics. Il n’y a que 7% des sites qui ne mentionnent pas que leur article est sponsorisé.

Les utilisateurs acceptent de lire des articles sponsorisés si il est clairement indiqué que son contenu est sponsorisé.

 

En 2018, la publicité en ligne sera réglementée car de nos jours aucune réglementation n’est en place. Les annonceurs pourront mesurer l’efficacité de leurs publicités.

 

En effet, en 2015, la publicité native représentait 11% des revenus des médias. Le native advertising tend à se généraliser et pourrait atteindre d’ici 2018 25% des revenus des différents médias.

 

Le native advertising, est-ce que ça marche ?

OUI, les marques voient leurs trafics augmenter considérablement. Mais pas seulement ! Les utilisateurs passent plus de temps sur leurs sites, partagent le contenu ainsi que leurs ventes.

Le native advertising est donc très utile pour qu’un site gagne de l’argent sans surcharger le lecteur de publicité. Il peut également choisir le contenu de ces publicités.

Que fait le réseau social Facebook pour rester le numéro 1 ?

Durant l’année 2016, le réseau social Facebook a rassemblé 1,86 milliards d’utilisateurs actifs par mois environ. Le géant américain est déjà le réseau social le plus utilisé au monde devant Youtube, WeChat, Twitter, ou encore Snapchat. Pour maintenir son avance, Facebook ne cesse de se mettre à jour pour proposer à ses utilisateurs de nouvelles fonctionnalités. Certaines sont empruntées à ses concurrents, et d’autres utilisent des avancées technologiques comme la réalité virtuelle.

À quoi ressemble notre fil d’actualités sur le réseau social Facebook en 2017 ?

Impossible de rater l’apparition des Live Facebook et des vidéos à 360 degrés en 2016 ! Le 13 décembre 2016, la page Facebook de la chaîne National Geographic a été la première page à diffuser une vidéo à 360 degrés en direct. Facebook se place désormais devant Youtube dans la diffusion et la consommation de vidéos. Le réseau social prévoit de lancer la monétisation des vidéos, en proposant aux pages d’insérer des publicités mid-roll, qui se lanceront 20 secondes minimums après le début du visionnage.
Aussi, Marc Zuckerberg a officialisé le recrutement de Hugo Barra, « patron de la réalité virtuelle », le 25 janvier 2017. Tout laisse à penser que les vidéos, et plus spécifiquement les vidéos interactives, vont envahir vos fils d’actualités dans les prochains mois.

Parmi ces vidéos vous croiserez, de temps à autre, des statuts colorés. Déjà disponible sous Android, le réseau social Facebook devrait déployer cette fonctionnalité sur sa version iOS et sa version web. Ce nouveau format sera réservé aux statuts de moins de 130 caractères. Un joli mélange entre Twitter et Snapchat.
En plus d’être colorées, les informations données dans ces statuts auront plus de chance d’être fondées. En effet, le 31 janvier 2017, Facebook a annoncé une mise à jour de l’algorithme qui détermine les publications mises en avant dans notre fil d’actualité. Les pages qui publient des statuts considérés comme du spam et des contenus trompeurs seront moins visibles par les utilisateurs.

Si le réseau social Facebook évolue constamment, il peut compter sur sa plus fidèle alliée : l’application Facebook Messenger.

Facebook réseaux sociaux

L’application Facebook Messenger, l’arme fatale du réseau social

L’application de messagerie instantanée de Facebook, Facebook Messenger a bien évolué depuis son lancement en 2011. En effet, en plus des jeux, et des différentes possibilités de personnalisation, l’utilisateur possède maintenant un QR Code personnel et la possibilité d’envoyer des messages vidéos ou des photos à ses contacts sous le même modèle que Snapchat. Vous l’avez compris, lorsque Marc Zuckerberg ne peut pas racheter ses concurrents, comme il a pu le faire en 2012 avec Instagram, il préfère les imiter.

Après avoir séduit les particuliers, Facebook Messenger vise désormais les professionnels. En effet, des nouveautés ont été développées pour améliorer la relation client entre les utilisateurs et les pages de marques. Aux États-Unis, les Chat Bots ont déjà envahi l’application où le paiement en ligne est déjà possible. Ces fonctionnalités sont mises en place pour égaler le réseau social chinois WeChat en matière de service tout-en-un. En effet, grâce à l’intelligence artificielle des Chat Bots, les utilisateurs pourront commander une pizza ou réserver un taxi depuis Facebook Messenger.

Au vu de l’évolution de Facebook, on peut se demander jusqu’où ira le réseau social de Marc Zuckerberg ? Rappelez-vous que cet empire, pesant désormais plus de 50 milliards de dollars, est basé sur l’idée d’annuaire universitaire.

Web-séries, créations indépendantes devenues outils de marketing

Les web-séries c’est quoi ?

Apparues dans les années 90, les web-séries sont des fictions réalisées pour le web dans un format d’une dizaine de minutes, ces mini-séries étaient créées par des amateurs et diffusées dans un cercle de connaissance restreint ou lors d’événements dédiés à la culture geek.

Grâce à l’essor de YouTube, et avant lui de Dailymotion, ces séries amateurs se sont démocratisées atteignant un public plus large. Permettant alors à leurs auteurs de proposer une nouvelle vision du concept de série, mais également de nouveaux thèmes que l’on ne retrouve pas sur les chaines de télévision.

Leur modèle est accessible : d’un point de vue technique pour leurs auteurs, mais aussi pour leurs communautés. C’est ce qui a fait leur succès : plus d’une centaine de web-séries françaises sont créées par an. Les thèmes abordés sont très variés. La science-fiction et la fantasy ou même l’homosexualité. Tout est envisageable ! Et c’est possible car les réalisateurs n’ont pas de problèmes avec l’audience (cela leur permet d’explorer leurs idées sans crainte).

Les séries les plus connues en France, et qui restent aujourd’hui des incontournables lorsque l’on s’intéresse à ce sujet, sont “Le Visiteur du Futur“, réalisé par François Descraques. Et “Noob” crée par Fabien Fournier. Cette dernière détient par ailleurs le record d’Europe du financement participatif avec une somme totale de 681 046 €.

 

logo web-séries Noob

En quoi sont-elles un outils de marketing ?

Ces succès ont, depuis quelques années, attirés les grandes chaînes de télévision. S’intéressant au phénomène et proposant de soutenir leur création grâce à des plateformes ou des financements.

France 4, par exemple soutient un grand nombre de web-séries. La chaîne a même proposé une nuit entière de diffusion de celles-ci. Les grandes entreprises ont alors vite compris le potentiel de ce support. Des groupes comme Orange avec “le guichet” pour promouvoir Cineday, ou Oasis avec “l’effet Papayon”. On trouve ainsi de plus en plus de publicités dont la fin est à découvrir sur internet sous forme de mini-série.

Compatibilité entre navigateurs et versions : jusqu’où est-il encore nécessaire d’aller?

Le plus loin possible diront probablement ceux qui n’ont jamais toucher à l’intégration. La compatibilité entre navigateurs est un vrai casse-tête. Et soyons honnête, personne n’a envie de rajouter des lignes de code pour que Chrome, Firefox, Safari ou Internet Explorer affichent enfin le contenu de la même façon.

 

De nouveaux outils mais…

Depuis quelles années, de nouvelles technologies ont commencé à enlever bon nombre d’épines des pieds de nos chers intégrateurs. Il faut dire qu’ils s’arrachaient parfois les cheveux ne serait-ce qu’à afficher sur un navigateur récent les maquettes des web designers.

Problème : la compatibilité des ces nouveaux outils avec d’anciens navigateurs, et même encore les actuels est souvent assez hasardeuse. Ils obligent à rajouter des dizaines voir des centaines de lignes au code pour être interprétés correctement par les navigateurs.

En effet, les anciens navigateurs ont tendance à afficher les pages avec des différences importantes, même si elles sont codées dans les normes.

Il est possible de résoudre les problèmes de compatibilité, mais cela demande beaucoup d’effort et de temps. Cela a donc un coût, qui, il faut le dire, n’est pas toujours justifié pour le nombre d’utilisateurs.

 

Compatibilité entre navigateurs, des difficultés majeures

La principale bête noire des intégrateurs et développeurs, c’est Internet Explorer. À cause de sa popularité et de son faible taux d’adoption des mises à jours (qui rappelons le se font manuellement), il reste un bon nombre d’utilisateurs sous IE7 et 8. Et c’est sans parler de ceux utilisant encore la version 6. Les parts de marché du navigateur phare de Microsoft sont en chute libre face à l’arrivée d’autres navigateurs plus respectueux des standards comme Mozilla Firefox et surtout Chrome. Mais leur diversité fait de la compatibilité entre navigateurs et leurs différentes versions est un atout indispensable.

Cependant, rien ne sert de traquer les infimes divergences. Un visiteur lambda utilise un navigateur unique et ne remarquera pas ces petites différences. Il faut donc coder pour que la mise en page globale et l’esprit graphique restent les mêmes.

Il existe différentes techniques pour simplifier l’optimisation sur tous les navigateurs : dégradation élégante, utilisation du jQuery ou de frameworks. Mais à moins d’avoir un budget illimité, il n’est désormais plus possible de réaliser un site compatible avec tous les navigateurs et types d’appareils. Plusieurs grandes entreprises comme Google et Facebook ont déjà donné la direction à suivre en abandonnant purement et simplement le support d’IE6.

 

Mais alors, on fait quoi ?

Le choix des technologies utilisées doit être pensé en fonction de différents facteurs. Technique, marketing et durée de vie du site Internet, mais également en sélectionnant les navigateurs principalement utilisés par la cible.

De nombreux facteurs entre en jeu et aujourd’hui, les points les plus important à considérer sont :

  • le responsive, garantissant le confort d’utilisation des tablettes et smartphone,
  • l’abandon du support IE7 pour économiser des heures de développement et profiter de technologies modernes et sécurisées,
  • inviter les internautes à mettre à jour les navigateurs obsolètes vers des versions sécurisées, pour les sites d’e-commerce principalement.

Avec ces informations en main, il ne reste plus qu’à tester, tester et encore tester. D’où l’existence d’outils tels que HTML5please et Can I use, qui vous simplifieront certainement la tâche.

Bien sûr certains se contenteront, non sans un certain humour, d’inviter les visiteurs possédant des navigateurs trop anciens à en changer parce qu’Internet Explorer, c’est quand même bien dépassé.

 

Sources :

http://www.alsacreations.com/actu/lire/505-compatibilite-navigateur-et-prise-de-tete.html
http://www.adviso.ca/blog/2012/02/16/compatibilite-navigateurs-ie6-ie7-ie8/
https://www.iwebyou.fr/actualites/compatibilite-des-navigateurs/
http://www.blogduwebdesign.com/integration-html5/comment-faire-un-site-compatible-pour-tous-les-navigateurs/1016