La musique : du vinyle au streaming

Du vinyl aux plateformes en ligne, le support de diffusion audio a connu de nombreux changements au travers des années. En 2007, le marché français représentait 700 millions d’euros, dont 90% de cette production était matérialisée (CD, cassettes…).  Depuis 10 ans, l’industrie musicale connaît un renouveau avec l’apparition de la dématérialisation du contenu. Actuellement, le marché se partage à hauteur de 50% entre les supports matérialisés et dématérialisés.

Une diffusion variant pour un contenu atemporel

Sully Prudhomme, artiste et poète, affirme que “La musique double la vie”. La musique persiste à travers les âges tout en évoluant selon les mouvements artistiques. L’écrivain démontre par cette brève intervention lintemporalité de la musique.

Nous connaissons une aire ou les genres musicaux se multiplient et co-existent permettant ainsi à lindustrie musicale de subsister. Fondamentalement la musique demeurera un des multimédias le plus emprunté. Pourtant seule sa diffusion connaît des variantes. Le marché numérique de la musique s’est multiplié par 4 en moins de 10 ans. diminuant ainsi la part du marché physique. Le marché physique représente malgré tout 59% des recettes de la musique en 2016.

La multiplicité des plateformes de streaming

Avec le Scandinave Spotify, le Français Deezer et depuis peu l’Américain Apple Music, le paysage du streaming musical est en pleine expansion. Cependant nous pouvons nous demander si la population française est prête à cette transition. Selon une étude menée par Numera en 2015, le streaming représente seulement 26% des revenus de la musique contre 57% du support physique. Cependant entre 2014 et 2015, le streaming a connu une augmentation de 9%.

Spotify reste la plateforme n°1 au niveau mondiale avec un chiffre d’affaire avoisinant les 2 milliards en 2015. Ce service suédois de streaming musical doit son succès à une expérience utilisateur extraordinaire notamment grâce à sa facilité d’utilisation. .

Même si Apple débarque sur le marché tardivement, il est tout du moins la principale menace à la plateforme scandinave. Effectivement en plus des 30 millions de titres, Apple Music propose des radios présentées par des animateurs reconnus ainsi qu’un algorithme complet.

La musique de meilleure qualité ?

Malgré l’engouement pour les nouvelles technologies, on peut se poser la question si la musique est de meilleure qualité. Les oreilles les plus exigeantes jugent que la qualité sonore offerte en streaming constitue une régression par rapport à «l’âge d’or» du CD. En juillet 2015, le musicien Neil Young a ainsi demandé le retrait de ses albums de plusieurs plateformes. Effectivement, la lecture du streaming ne nécessite aucun téléchargement préalable. De ce fait, la qualité du signal est variable. Elle dépend donc de plusieurs facteurs tels que le débit, du niveau de compression ou le matériel utilisé.

Les audiophiles s’aventureront moins sur ces plateformes populaires. Ils favoriseront donc des plateformes de téléchargement (Qobuz, highresaudio) ou un support physique tel que le CD ou même le vinyle.   Les ventes de vinyles ont bondi de 64% l’an passé au Royaume-Uni et 12% en France. Ce retour du vinyle peut s’expliquer par une certaine la nostalgie des consommateurs. De plus, nous retrouvons une qualité de son faisant pâlir les plateformes de streaming. Il est possible de ressentir une certaine chaleur dans le son rendant la chanson plus authentique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.