L’influence du numérique sur l’art

generatif

L’art, ses influences

L’art évolue continuellement. Il change en fonction de son auteur, mais aussi de son époque, des mouvements de pensées et des évolutions scientifiques et technologiques.

L’invention du microscope et du télescope, par exemple, ont beaucoup influencés l’homme. Il se rend alors compte de l’infiniment grand et de l’infiniment petit, ce qui tourne en dérision son existence et le renvoi à une sorte d’insignifiance. Les artistes s’emparent de ces ressentis et les expriment au travers de leurs créations. C’est ainsi que nous obtenons des tableaux de vanités et de mises en abîmes comme «Les Ménines» de Velasquez ou encore «Vanité» de Philippe de Champaigne. L’arrivée des ordinateurs et du numérique a aussi révolutionné le monde de l’art.

L’art digital, génératif

L’invention de l’ordinateur:

L’ordinateur a révolutionné les moyens d’information et de communication. De plus, Il a énormément influencé notre vie quotidienne et notre société. De ce fait les artistes n’ont pas attendu pour s’approprier ce nouvel outil prometteur. Ainsi, l’ordinateur permet de nous plonger dans une illusion du réel, en modifiant la réalité.

Les machines artistes :

Georg Nees a réalisé ses premières créations à l’aide de la machine Zuse Graphomat Z64, une machine de dessins automatisés de haute précision. Par ailleurs, A. Michael Noll est l’un des pionniers de la représentation graphique en 3 dimensions. Enfin, la hongroise Vera Molnár a mis en œuvre les prémices de l’art optique et cinétique. Ces artistes sont les précurseurs de l’art numérique auparavant appelé art informatique. Leurs démarches, intègrent mathématiques et sciences exactes aux procédés artistiques. Elles peuvent être considérées comme étant à l’origine d’un renversement de la création artistique vers l’informatique et l’automatisation. Le processus consiste à créer des oeuvres originales et inédites en utilisant la programmation et l’automatisation via l’informatique.  Les règles sont le centre de la création, mais c’est l’humain qui rédige ces règles, tant mises en avant par l’art génératif.

Quelques artistes :

L’artiste Jared Tarbell, qui est très connu, dit de l’un de ses travaux : « Les lignes, tels des cristaux, se développent par un substrat de calcul. Une simple règle de croissance perpendiculaire crée des structures complexes qui ressemblent à des villes. » Il utilise des programmes et leurs algorithmes mathématiques pour générer des oeuvres d’art. Une fois le programme lancé, il conçoit une oeuvre d’art en mouvement. Celui-ci ne donne jamais le même résultat. Vous pouvez découvrir ce travail ainsi que biens d’autres dans sa galerie ici : http://www.complexification.net/gallery/machines/substrate/index.php

Golan Levin est concepteur et réalisateur d’oeuvres originales. Il parle de l’un de ses travaux : «Les images produites par l’auto-adhérence sont développées à partir d’un processus de rétroaction dans lequel des milliers de petits éléments sont mutuellement attirés par leurs voisins les plus proches.» : http://www.flong.com/projects/self-adherence/

Le chercheur Thomas Kräftner a fait de l’art génératif son sujet de thèse. Il a développé le logiciel Coded beauty qui génère des images originales et colorées : http://codedbeauty.kraftner.com/?lang=en#Demo

Les artistes du digital ne s’arrêtent pas là et mettent parfois leurs compétences au service de différent domaines tels que la danse. En 2014,  Mourad Merzouki, Adrien Mondot et Claire Bardainne créent PIXEL.  Un spectacle de danse poétique où les danseurs se mêlent au virtuel. Découvrez ce superbe spectacle : https://www.youtube.com/watch?v=z_Hu57QTqqE

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