«L’époque a décomplexé l’approche de la musique, la façon dont on s’en empare, les endroits où elle se crée, les espaces où elle se diffuse»-Joseph Ghosn
La musique subit depuis quelques années les effets de la numérisation. On remarque que la musique est devenu immatériel notamment avec l’arriver de l’MP3. Mais cela ne signifie pas que la propagation de la musique s’éteint. Au contraire elle a réussie à se renouveler, à devenir plus riche et plus large grâce au web.
La musique sur le web a permis à de nombreux artistes de se faire connaître du grand public. Certains sont devenu des célébrités notamment grâce à des plateformes comme Youtube ou MySpace. Pour les jeunes MySpace est une plateforme dépassée et daté. Mais il faut savoir qu’elle a révélée des chanteurs comme Lily Allen. Aujourd’hui la plateforme favorite du marché est Youtube. Elle a permis à Justin Bieber de se faire connaître en 2008 avec sa chanson «baby» qui a fait plus d’un million de vue.
Youtube ouvre à la culture musical car elle permet à de nombreux utilisateurs de rechercher des musiques. La plateforme propose aussi des chansons du même genre musical que celle en cour d’écoute. Cela permet à l’utilisateur de découvrir de nouveaux artistes.
«Oui mais le web tue le marché musical !»
En écrivant un article sur ce sujet on ne peut pas passer à coté de remarque tel que «Oui mais le web tue le marché musical !». Et comme dirait l’Adami* un «partage inéquitable de la valeur». À ces phrases je répondrais que non. Il faut regarder les chiffres pour comprendre mon avis. Aujourd’hui Youtube rassemble plus de 7 millions d’utilisateurs. Les revenus du streaming ont bondis de 33% à 34,7 millions d’euros. Ces revenus comprennent les abonnements et le financement par la publicité. L’abonnement à Spotify, plateforme freemium, est de 9,99€ par mois ce qui équivaut à un CD acheté en grande surface. Par ailleurs Spotify propose d’écouter gratuitement autant d’artistes que l’on souhaite. Ce que ne fait pas le CD, qui lui est parfois plus chère que l’abonnement. On peut fermer cette parenthèse en reprenant Guillaume Leblanc directeur général du SNEP** qui dit « Le streaming offre plus qu’un bol d’oxygène mais de vraies perspectives de croissance au marché de la musique »,en n’oubliant pas que le streaming représente que 17% des parts de marchés.
Une nouvelle façon d’écouter de la musique.
La musique sur le web est devenu un mode de consommation ordinaire et même vital pour le secteur musical. Le web offre à la musiques des possibilités et un champ d’expressions pour tous et à la porté de toute le monde. Aujourd’hui on peut considérer que, comme le lecteur CD le web est une nouvelle façon d’écouter de la musique.
Justement ce WE j’ai retiré une cassette de son lecteur… Elle y était depuis 10 ans ! Les pratiques changent.