Vibrations fantômes des smartphones

Ne vous est-il jamais arrivé de de ressentir les vibrations de votre smartphone dans votre poche, alors qu’en réalité, vous n’avez aucun message ni appel ? Des recherches ont été effectuées par Larry Rosen, professeur de psychologie à l’Université de Californie et par Alex Blaszcynski, dirigeant de L’École de psychologie de l’Université de Sydney. Le résultat est sans appel, il s’agit de vibrations fantômes.

Mise en situation : vous êtes tranquillement allongé sur votre canapé quand soudain vous sentez des vibrations dans votre poche de pantalon. Vous décidez très rapidement de consulter votre smartphone, mais à votre grande surprise vous n’avez aucune nouvelle notification. Est-ce dans votre tête ? Est-ce votre téléphone ? Deux points de vue se confrontent. Mais rassurez-vous, 89% des sujets, disent avoir déjà ressenti des “vibrations fantômes”.

Les vibrations, synonyme de l’inconscient

Selon Larry Rosen, professeur de psychologie à l’Université de Californie, il s’agirait de vibrations externes au smartphone. En effet, nous sommes habitués à ressentir notre téléphone vibrer dans notre poche. C’est pour cela qu’apparemment nous associons toutes sortes de vibrations à notre smartphone. Le frottement d’un pantalon, le pied d’une chaise traînant sur le sol… Ainsi,  selon le professeur de psychologie, nous serions sans cesse entrain d’anticiper un appel. 

Votre corps est-il impliqué ?

Selon Alex Blaszcynski, dirigeant de l’École de psychologie de l’Université de Sydney, il s’agirait de signaux électriques parcourant le corps qui seraient interprétés par le cerveau. De ce fait, notre corps ne serait plus habitué à recevoir ces signaux sans explication. C’est pour cela qu’immédiatement, notre cerveau trouve une interprétation. Mais alors peut-on parler d’une maladie ?

Pourquoi il ne s’agit pas d’une maladie

La chercheuse de l’IUPU de Fort Wayne aux Etats-Unis, Michelle Drouin, apporte quelques précisions sur ce phénomène de “vibrations fantômes”. Selon ses études, il ne s’agirait pas d’une maladie ou même d’un syndrome car cela nous ne fait en aucun cas souffrir où nous handicape. Michelle Drouin parle plus de mauvaises habitudes.